Salut les pilotes et les contrôleurs de la French Air Force.
Merci d'avoir répondu présents une fois de plus à notre invitation. Marins ou aviateurs nous avons pu apprécier votre façon de gérer les menaces et autres pannes mécaniques que le scénario n'avait pas prévu, ce qui a sans aucun doute ajouté au réalisme de la soirée. Je vous laisse découvrir le rapport que Cobra 1 (Iso003) a déposé à l'issue.
A Bientôt. Iso004 Olivier
"Nous n'étions pas nombreux, dommage car je pense qu'Isomba Airlines aurait pu sans difficultés et d'une trouver l'épave et de deux récupérer l'équipage et les documents plus vite.
Nous avons fait le travail à moitié, deux paires d'yeux pour scruter une telle surface n'ont pas suffit.
La récupération de l'équipage fut en partie due à la chance et en partie à une sorte d'instinct qui m'a poussé à revenir vers ce point N°3.
Georges me contact en txt et me signale qu'il vient de passer le wpt03 et n'a rien remarqué, Pierrot patrouille plus au Nord. Je décide de revenir vers ce point 3 car il y a une zone que je n'ai pas fouillé avec mon hélico, celle des lacs. Initialement, au départ de la mission je suis leader de la section Cobra 1 et deux, Cobra 2 est un gars de la FAF, FAF066, bien sympa et que j'aimerai retrouver. On se partage le boulot, lui exploite la partie gauche de la zone et moi la partie droite, notre axe de référence est la radiale 270 du VOR de Djibouti qui coupe la zone en deux. Les lacs sont dans la partie gauche, celle de Cobra2 qui ne remarque rien. La raison est simple, il est à 1000 feet sol et longe les lacs.
L'épave est en contrebas de la bordure d'un lac et les rives la cache. Les chasseurs à 10000 feet ont du mal à repérer un si petit avion disloqué et en plein jour, le feu allumé par l'équipage n'est pas visible. Ils n'ont pas utilisé les miroirs de survie qui pourtant avec ce soleil auraient permis de les localiser facilement. Ces petits miroirs sont munis d'un trou entouré d'un cercle rouge, lorsque l'on oriente le miroir vers le soleil tout en visant l'avion et en faisant coïncider le cercle rouge sur l'avion, l'on projette alors le faisceau du soleil sur l'avion et cela se voit de loin, très loin...
Bref, à 10nm du crash, je suis au 180, 4000 feet, quand Magic, notre avion radar signale qu'il est vertical zone de crash, j'aperçois Magic tout la haut, je fonce dans sa direction et là je devine 3 appareils qui tracent au raz du sol et l'un d'eux signale la visu sur le crash. Je pousse les turbines à fond et j'atteinds la bordure du lac en 3mn, visuel sur l'épave, ça presse puisque des hostiles sont dans la zone. Je casse ma vitesse et me pose à 10 mètres du feu de camp, mon mécano-nav a déjà ouvert les portes et hisse notre premier client, en 2mn tout est en place. Deux grenades au phosphore sur l'épave afin de la rendre inutilisable et inexploitable sont balancées alors que je passe vertical, les portes sont fermées et je prends le cap retour escorté par ISO001.
Arrivé à Djibouti sans encombre, mon équipier Cobra2 a des soucis de turbine et se pose comme un as en autorotation sur un taxiway du terrain, belle manip et belle maîtrise de l'hélico...
Puis se succèdent les chasseurs et les pannes, le contrôleur a eu du boulot, entre la direction des marins du CDG, des chasseurs de l'AA et les hélicos ces deux heures de recherche ont été intenses.
Je retrouve Pierrot au parking et assiste au posé de Georges.
Mission terminée, Isomba a fait du bon boulot malgré tout.
Olivier nous a gâtés, un grand merci à lui et à la FAF, on s'y serait crus manque plus qu'une fréqence à part pour chaque patrouille et ce serait le top (Top Gun ?)".................